Jean-Henri Fabre, connu et méconnu...

mardi 19 mai 2015
par  Michele

Il y a cent ans disparaissait Jean-Henri Fabre... celui dont Edmond Rostand a dit : « Ce grand savant pense en philosophe, voit en artiste, sent et s’exprime en poète. »

Tout le monde s’accorde pour reconnaître en lui un génie. Un génie qui de plus s’est distingué dans de nombreux domaines comme les mathématiques, la physique, la chimie, la botanique, l’entomologie, l’éthologie.. Écologiste de la première heure, il fut encore un excellent pédagogue, un grand écrivain, un aquarelliste de talent, un musicien et poète provençal, Majoral du Félibrige.

Sa vie, une vie de labeur acharné mais aussi de déboires et de difficultés. Car malgré son immense contribution à l’avancée de la Science, son génie n’a jamais reçu l’accueil qu’il méritait.

Il est vrai que Fabre était un peu sauvage, il ne se pliait pas volontiers aux convenances et ne recherchait pas les honneurs. Et c’est bien tardivement, déjà affecté par les misères de l’âge, et dans une situation pécuniaire délicate que ses proches amis ont voulu le sortir de l’oubli, et révéler son œuvre immense.

Mais cent ans après, celui qui fut, non seulement une des gloires de notre département, mais aussi de notre pays, un des plus grands scientifiques de son époque, est plus reconnu à l’étranger, et surtout au Japon , où on étudie encore avec ses manuels scolaires.

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Brèves

Un texte de Jicé écrit en 2010

mardi 12 octobre 2021


Un texte de Jicé écrit en 2010 pour l’exposition : Les saisons du Vin

Peindre, dessiner, photographier, calligraphier ...).

Peindre, dessiner, écrire, photographier, pour la plupart d’entre nous, de Reg-Arts Croisés, cela part de l’observation. Dans mon cas c’est LE point de départ de ma peinture. Et il m’a fallu quelques années pour comprendre ces peintres comme Cézanne qui allaient peindre sur le motif.

Dans ce monde qui nous entoure et nous inonde d’images, il reste que la place essentielle est celle de l’oeil qui fait voir. L’objet du peintre c’est de révéler sa vision aux autres.

La mienne est fragmentée. Je crois que la vision est une question de mémoire. Dans mon souvenir j’accumule des morceaux en vrac. Je les organise dans mon dessin.

Le choix par notre groupe d’un thème de travail comme celui du vin ne m’a pas gêné. Quoi de mieux que des vignobles pour révéler le relief, la courbure des terres. Quels tissages étonnants offre l’orientation des vignes et des piquets.

Tout près, je peux toucher les feuilles des vignes, la peau des ceps, les grappes. Et au fil des ballades, selon les saisons, des choses nous attirent. Ce sont nos galets en été, secs, si rouges parfois, fait de cette quartzite si dure qui s’est rubéfiée ou rayée au cours de sa pérégrination géologique. Ou à l’automne cette grappe écrasée du pied. Ou en hiver ces grappes sèches encore accrochées, si noires dans la neige.
Et parfois des surprises venues au détour de visites, un arrière plan dans une peinture de l’école de Simone Martini, La prédication de saint Jean-Baptiste (vers 1454) de Giovanni di Paolo visible au Petit palais d’Avignon. Dans ce petit panneau,la structure en damier des champs m’évoque celle des vignobles, et je me l’approprie. Comme je m’approprie ce bord de retable vu dans une église de l’arrière pays niçois, où un sarment de vigne tourne autour d’une colonne bleue, portant feuilles et grappes dorées.
Ces souvenirs vont rencontrer des lectures. Et pour unir encore plus ces deux choses, peinture et poème, j’ai voulu réunir le texte et l’image.

A propos de ...

lundi 6 décembre 2010

 

A propos de nos tableaux à plusieurs mains.

COBRA singulier-pluriel : ce livre de 98 m’a sauté en main. J’y ai découvert qu’à la création du groupe en 48, les poètes, peintres, philosophes qui l’intègrent se mettent à écrire et peindre sur les mêmes supports, à deux ou trois, ensembles.

Des « peintures-mots »comme dit Christian Dotremont le fondateur.

Et Pierre Descargues dans la préface de l’ouvrage précise :

 « c’est pour bien marquer que la création est un partage que dès la fondation de COBRA il y eu abondance d’œuvres collectives. »

Je pense qu’il y a eu avant ou après, voisines en esprit, de telles actions, sans doute. Mais je sens que nous avons attrapé le témoin d’une course toujours vivante.

Jicé